Convertir vos prospects en clients, c’est votre préoccupation numéro 2. Après la numéro 1.
C’est un de vos points de défaillance unique.
Comment vous assurer qu’il n’y ait pas de défaillance à cette étape ?
Pour une fois, nous n’allons pas écouter les sages paroles d’un copywriter anglo-saxon mais celles d’un bon vieux françois des familles :
« Le secret d’ennuyer est celui de tout dire. »
Voltaire
« Ennuyer », « tout dire ».
RIP curiosité, RIP ventes
En donnant toutes les informations, vous tuez la curiosité.

Et à partir du moment où il n’y a plus de curiosité, on commence à s’emmerder sévère.
Or c’est la curiosité qui va faire passer votre prospect par dessus bord.
Tout le jeu d’une annonce ou d’une page de vente qui convertit c’est de construire un maximum de curiosité.
Je sais pas pourquoi mais nous ne supportons pas de voir notre curiosité piquée sans pourvoir la satisfaire.
Notez la différence entre ces deux puces promesses :
#1 Le protocole précis que j’ai utilisé pour gagner 4kg de muscle en 2 semaines
et
#2 Le nombre de squats et de pompes que j’ai réalisé pour gagner 4kg de muscle en 2 semaines
Quel est votre réaction première à chaque puce promesse ?
Pour la #1, ça devrait être du style « mince alors, c’est quoi ce protocole dont il parle ? Y’a quoi dedans ? 4kg de muscle en 2 semaines… rha ça serait quand même cool ça… allez, j’achète. »
Le seul moyen de satisfaire votre curiosité, c’est d’acheter le programme.
Bien.
La #2 maintenant. Que va se dire le prospect ? « Ah ok, donc en gros il a fait des pompes et des squats. C’est tout ce que j’avais besoin de savoir, ça je peux gérer moi même. Ah tiens, une notification Facebook, c’est qui… »
Ciao ciao.
Le levier pour convertir vos prospects en clients
Quand je vous dit « faites ceci pour convertir votre prospects en clients », je vous suggère qu’il y a quelque chose à faire.
Le voilà le levier.
La suggestion.
Vous laissez l’esprit du prospect se mettre en route. Mais vous ne lui apportez aucune satisfaction.
Jamais.
Never.
Interdit.
Verboten.
Il doit être en mode Roiling Stones. « I can’t get no, satifsaction ! »
La satisfaction, c’est l’affaire de votre produit ou votre service. Quand vous délivrez et que les résultats sont là.
Si vous faites remonter la satisfaction au niveau de la phase de vente, c’est mort.
Vous aurez beau avoir le meilleur produit du monde, vous ne vendrez rien.
Que dalle.
Que tchi.
Avouez qu’ce s’rait bête.
« On est quand même pas venus pour beurrer des sandwichs. »
Les Tontons Flingueurs
Du titre à l’appel à l’action
Tout le jeu d’une page de vente, c’est de faire monter la curiosité.
Dès le titre.
Tenez, quelques exemples tirés de mon « fichier de titres » que je glane sur le web :
« Une maman est sous le choc en regardant cette photo de famille »
« Cette photo de Sophie Marceau confirme les rumeurs »
« Claude Puel (Saint-Etienne) fait une annonce pour Stéphane Ruffier »
« Intestin : oubliez les probiotiques, faites plutôt ceci. »
On est pas mal là côté suggestion, vous en pensez quoi ? Envie de cliquer, hein ?
Bon OK, tous les sujets vous intéressent pas forcément mais vous avez compris « le truc ».
Suggérer, c’est en dire suffisamment pour intéresser le prospect et trop peu pour le satisfaire.
Cette tension doit être maintenue jusqu’à l’appel à l’action.
Voyez le bouton d’appel à l’action comme le bouton qui délivre la satisfaction.
Votre prospect ne doit plus en pouvoir. Le seul moyen qu’il a de fermer cette boucle que vous avez ouvert dans son esprit est de cliquer sur le call to action.
C’est comme ça que vous convertirez vos prospects en clients.
Cet article fait partie d’une série de 30 posts sur des citations marketing de copywriters. Tous les détails dans le “post zéro”!